On peut perdre un enfant, un parent, une sœur ou un frère, un(e) ami(e), un animal… mais aussi ses racines, ou encore sa maison lors d’une catastrophe ou d’un déménagement… parfois le deuil est inacceptable et le nombre des années n’y fait rien, ça reste douloureux, trop douloureux. L’épreuve d’une disparition reste des plus difficiles à surmonter.
Quelles que soient les circonstances de la perte : une maladie, un accident, de la violence subie, un échec professionnel ou de couple, un suicide, un avortement… ou quelles qu’en soient les conséquences matérielles : démarches administratives compliquées, conflit familial suite à la succession, problèmes financiers… l’impact émotionnel peut s’avérer excessif à assimiler : injustice, colère, tristesse, solitude, culpabilité, sentiment d’abandon, de rejet, d’injustice voire de trahison, remords, regrets, manque ou absence de goût de vivre, perte de repères…
Traiter le traumatisme psychique engendré par un deuil permet de libérer les émotions vécues, mais conserve le souvenir, dénué de douleur, de souffrance. Le détachement émotionnel et psychologique génère un mieux-être, un soulagement, une libération.